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Rois & reines

Bijoux de reines

perles_anne_d_autricheEn ces jours radieux, un post pour le plaisir des yeux... Voici quelques bijoux royaux et leur histoire.

Pour commencer, un bijou du XVIIIe siècle, dont l'histoire est romantique. On dit que c'est pour imiter le merveilleux sourire de sa bien-aimée, Madame de Pompadour, que Louis XV demanda à ses joailliers de tailler un diamant ayant la forme allongée de son sourire.

 

 On nomme cette taille "marquise", du nom de son inspiratrice...

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Une reconstitution du tristement célèbre collier de "l'Affaire du collier" (1785) de Bœhmer et Bassange :

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Cette somptueuse rivière était composée de 540 diamants, pour une valeur de 1 600 000 livres. Les joailliers avaient tenté de vendre la parure à Louis XVI en 1782 mais celui-ci trouvait le prix trop élevé. Marie-Antoinette partageait son avis, et avait même rappelé que c'était le prix de deux vaisseaux de ligne.
Hélas, l'incroyable escroquerie de la comtesse de la Motte éclaboussa la reine, qui n'était pourtant que l'innocente victime de l'affaire.

Un collier que porta Marie-Antoinette lors de sa captivité au Temple :

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Dans les médaillons, elle avait placé des mèches de cheveux de ses enfants. Comme on le voit, le bijou est "simple", signe de la condition dans laquelle elle était tombée, en tant que prisonnière de la Révolution.

En 1792, la reine reçoit une amie, la comtesse Elisabeth de Sutherland, et lui confie une bourse contenant des perles et des diamants, afin de les mettre en sécurité. Les bijoux traversent les années et demeurent au sein de la famille Sutherland. C'est à l'occasion du mariage du petit-fils d'Elisabeth Sutherland, en 1849, que les 21 perles, rehaussées de diamants et de rubis, sont montées en collier.
Le collier fut mis aux enchères en 2007 à Londres, et estimé à 500 000 euros.

marie-antoinette-collier-perles

Dans un registre plus heureux, Marie-Antoinette portait à l'occasion, les célèbres bijoux d'Anne d'Autriche, un collier et des boucles d'oreille. Selon Madame Campan, le collier lui fut offert par Louis XV, lors de son arrivée en France, en tant que dauphine. Le rang de perles sera dispersé à la Révolution.

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Une autre perle mondialement connue, la "Peregrina", portée par Mary Tudor, vécut des aventures diverses, elle passa entre les mains de la reine Marguerite d'Autriche-Styrie, de la reine Élisabeth de France, de Marie-Anne d'Autriche, du frère de Napoléon, Joseph, de Napoléon III, et d'autres...  Elle a été acquise en 1969 aux enchères par Liz Taylor, pour la modique somme de 37000 dollars.

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Pour rester dans les actrices, Marilyn Monroe porta le diamant jaune "Moon of Baroda". Il fut un temps la propriété de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, mère de Marie-Antoinette.

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Bien que la diva ne portât pas de diamants dans sa vie quotidienne, elle fit une formidable promotion pour les diamants en chantant la chanson inoubliable "Diamonds are a Girl's Best Friend" dans le film "Gentlemen Prefer Blondes". Plusieurs stars mondiales comme Madonna ou Kylie Minogue ont essayé d'imiter ce passage unique dans l'histoire du grand écran.
Meyer Rosenbaum prêta le "Moon of Baroda" à Marilyn Monroe pendant la campagne de promotion du film. Ce fut le plus grand et le plus impressionnant des diamants jamais porté par la star.

Pour conclure, des joyaux de la période Restauration, au XIXe siècle :

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Le diadème de la duchesse d'Angoulême, fille de Marie-Antoinette. Offert par Louis XVIII à sa nièce, il est l’œuvre de Christophe-Frédéric Bapst et Jacques-Evrard Bapst, joailliers de la Couronne jusque sous le Second Empire. Ce diadème, composé de 40 émeraudes et de 1031 diamants, est un chef d’œuvre de la joaillerie de la Restauration.

En 1855, Kramer, joaillier de l’impératrice Eugénie, lui réalise une extraordinaire ceinture ornée de 4485 brillants. L’impératrice se la fit offrir par l’empereur à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris.

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Enfin, la parure de la reine Marie Amélie, rachetée à la reine Hortense par Louis Philippe :

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