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Life and Style

Offrir des fleurs : histoire d'une tradition ancestrale

Dans tous les pays du monde, il est de coutume d'offrir des fleurs lors de certaines occasions, mais à quand remonte cette tradition et d'où vient-elle ?

Offrir des fleurs, une coutume millénaire

La pratique du don de fleurs remonte à la Préhistoire, à une époque où on attribuait aux fleurs et aux plantes des vertus médicinales. Donner des fleurs à quelqu'un était donc un moyen de l'aider à avoir une bonne santé. Les archéologues ont retrouvé des restes de pétales de fleurs dans plusieurs sites préhistoriques. Sous l'Antiquité, les hiéroglyphes égyptiens, les écrits chinois, la mythologie grecque et romaine nous renseignent sur l'importance des fleurs dans la vie en société. C'est au Moyen Age que se développe véritablement cette pratique. En effet, l’Église catholique défendait les couples de se montrer de l'affection en public. Les amoureux avaient donc pour habitude de se donner des fleurs pour exprimer leurs sentiments sans crainte du regard d'autrui.

Le langage des fleurs

C'est Lady Mary Wortley Montague, l'épouse de l'ambassadeur anglais de Constantinople, qui introduisit le langage des fleurs en Europe, en 1718. Le langage des fleurs était une coutume persane. Il était utilisé en Turquie pour l'envoi de messages, pas seulement entre amants mais pour tout type de relation. La façon dont étaient arrangées les fleurs, le type de fleurs choisies, leur nombre et leur couleur avaient une signification cachée. La pratique devint si perfectionnée que même des messages militaires furent envoyés sous forme de bouquets de fleurs. L'ennemi ne vit que des fleurs là où il y avait de véritables messages...

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Comment acheter une oeuvre d'art abordable et de qualité sans se faire arnaquer ?

Il n'y a rien de plus chic que d'avoir de l'art chez soi. Exposer une œuvre d'art dans son salon, même d'un artiste méconnu, est le comble du luxe. Je parle bien sûr d'une véritable œuvre d'art, authentique, unique et non la reproduction d'une toile célèbre. Aujourd'hui, acheter de l'art n'est plus réservé à une élite. L'art contemporain s'est largement démocratisé. On peut désormais acquérir des œuvres d'art à des prix accessibles, à partir de 50 €, ce qui n'est pas plus cher qu'une reproduction de peinture encadrée. Il n'y a donc pas de raisons de s'en priver. Cependant, avant de vous lancer, voici quelques règles qu'il convient de respecter afin de ne pas acheter n'importe quoi. Nous vous livrons toutes les astuces et les pièges à éviter pour bien acheter une œuvre d'art.

Où trouver de l'art bon marché ?

1.Viser un artiste débutant ou émergent

Les élèves tout juste sortis d'école de Beaux-arts sont des artistes à suivre. Ils proposent généralement leurs travaux de début de carrière lors d'expositions collectives, d'événements ou de happenings consacrés à l'art accessible et abordable : vous pouvez y faire un achat de tableaux à moins de 500 €. Si tous ne deviendront pas des stars ou des grands maîtres, c’est parmi ces jeunes talents que se trouvent les valeurs de demain.

2. Regarder du côté des clubs et associations

Dans la plupart des villes, il existe des associations et des clubs d'artistes amateurs. Ils proposent leurs travaux lors d’expositions annuelles. Le niveau de ces dilettantes est très variable mais qui sait, il se cache peut-être derrière ces amateurs de vrais talents... Fonctionnez au coup de cœur mais soyez vigilant en jugeant leur travail : un bon coup de crayon ou une jolie peinture figurative ne suffit pas à faire un artiste.

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Automobile : les 15 voitures de référence en 2017

L'année 2016 a été riche en nouveautés automobiles, et 2017 s'annonce d'ores et déjà tout aussi excitante. Alors que l'année vient de commencer et que les premiers salons autos se tiennent un peu partout dans le monde, nous vous dévoilons dès à présent le palmarès des 15 voitures de référence en 2017. Ce classement a été réalisé par le site LaRevueAutomobile.com, il est le résultat des classements des rédacteurs ainsi que des préférences des lecteurs.

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L'histoire du sapin de Noël en France, une tradition apportée par l'épouse de Louis XV

Le sapin est considéré comme l'un des symboles les plus importants de Noël. Pourtant, son arrivée en France est plutôt "récente". Il n'a été introduit qu'il y a quelques siècles...

Une origine alsacienne

Les premières traces du sapin de Noël en Europe remontent au XVIe siècle. Dans les pays germaniques et en Alsace, les maisons étaient décorées de branches de sapin trois jours avant la veillée du 24 décembre. Dans la région de Bâle, on l’appelle "arbre de Christ". A l'époque, le sapin de Noël était décoré avec de simples pommes.
C’est en 1546 dans la ville de Sélestat, en Alsace, que l’on trouve le premier texte officiel mentionnant le sapin de Noël. La ville autorisa cette année-là les habitants à couper des arbres verts pour Noël au cours de la nuit de la Saint-Thomas le 21 décembre. On agrémenta le sapin de roses, qui symbolisait la Vierge, ainsi que de pommes, de confiseries et de petits gâteaux ressemblant à des hosties. L’étoile accrochée au sommet du sapin est venue plus tard, pour symboliser l’étoile qui guida les Rois Mages. Dans le reste du pays, les Catholiques n'utilisaient pas encore de sapin mais uniquement une crèche de Noël pour représenter la Nativité.

Une mode protestante

L’usage du sapin de Noël se développa sous la Réforme, chez les Protestants, qui ne voulaient pas comme les Catholiques représenter la Nativité par une crèche. La mode se répandit progressivement dans l’Europe protestante, en Allemagne et dans les pays nordiques. En France, l’arbre de Noël fut introduit à Versailles, en 1738, par Marie Leszcynska, l'épouse de Louis XV qui était d’origine polonaise. Un siècle plus tard, la princesse Hélène de Mecklembourg l’apporta à Paris en 1837, après son mariage avec le duc d’Orléans. En Grande-Bretagne, l’époux de la Reine Victoria, le Prince Albert, d’origine allemande, fit dresser un sapin de Noël au château de Windsor en 1841.

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Staycation ou holistay : comment partir en vacances en restant à la maison

staycationConnaissez-vous le phénomène de Staycation ou Holistay ? C'est une tendance de vacances à la maison qui a vu le jour suite à la récession aux Etats-Unis, et qui se développe de plus en plus à l'heure de la crise et de la montée des préoccupations écologiques. Staycation est une contraction de "stay" (rester) et de "vacation" (vacances) et est utilisé par les Américains. Le terme Holistay, contraction de "holiday" et "stay", concerne plutôt les Britanniques. Si certains uns sont contraints de rester chez eux faute de ressources pour partir ailleurs, les autres font le choix délibéré de rester dans leur région afin de lutter contre les excès du tourisme de masse. Explications.

Les avantages d'une Staycation

Ils sont multiples :

1- la réduction des coûts : les coûts de transport (avion, train, voiture) sont très réduits puisqu'on reste dans sa ville ou dans sa région. Les frais d'hébergement sont également minimes si on dort chez soi.
2- la réduction du stress lié à la préparation et la planification de vacances à l'étranger
3- la (re)découverte de sa région : les adeptes de staycation ont l’opportunité d'explorer leur région, parfois de manière insolite. C'est le cas de nombreux Parisiens qui redécouvrent leur ville au mois d'août et se comportent comme des touristes. Le rythme effréné du quotidien de nombreux citadins ne laisse en effet pas beaucoup le temps de profiter de sa région. Pour ceux qui habitent dans une région touristique, les options de visites sont légion.
4- c'est aussi l’occasion de profiter de ses proches, amis et famille, qu’on ne voit qu’en coup de vent la plupart du temps.
5- le bilan carbone est neutre : les éco-touristes apprécient de minimiser leur impact sur l’environnement. C'est un mode de vacances encore plus écologique que de dormir chez l'habitant, faire du woofing, du couchsurfing, du tourisme d'immersion, etc.

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Tout savoir sur la Vespa : l'histoire, les secrets, le mythe

Symbole de la "Dolce Vita", l'art de vivre à l'Italienne, la Vespa, le plus célèbre des scooters, a célébré ses 70 ans le 23 avril 2016. Malgré son âge, elle peut s'enorgueillir d'être toujours dans l'air du temps, ses ventes ayant triplé ces dernières années. Comment est-elle née, quelle est son histoire ? Dans cet article, nous allons découvrir les secrets d'un mythe et décrypter le phénomène...   

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Pourquoi je suis une maman minimaliste

Crise, fins de mois difficiles et envie d’autres valeurs que le consumérisme ambiant : c'est dans ce contexte qu'est né le phénomène de Minimalist Moms, des mamans qui font le choix volontaire de la simplicité. On connaît surtout le minimalisme dans sa version architecturale, consistant à désencombrer son intérieur, mais ce courant ne s'arrête pas à l'aménagement de l'espace, c'est avant tout un mode de vie, une façon de consommer et des aspirations autres que celles prônées par la société de consommation. Le minimalisme permet de faire des économies mais pas que, il permet entre autres de simplifier sa vie, d'avoir une vie plus riche en ayant moins.

« Minimalist Moms » : Dépenser moins pour vivre mieux

On le sait, le budget pour accueillir un bébé est stratosphérique et peut atteindre plusieurs milliers d'euros. Les jeunes parents, qui ont tendance à culpabiliser, sont hélas une cible facile pour le marketing agressif de l'industrie de la puériculture, et n'hésitent pas à mettre des sommes importantes dans des achats parfois inutiles, pour le bien de leurs enfants. La Minimalist Mom, elle, va dépenser au minimum, considérant que les enfants ont avant tout besoin d'amour, de disponibilité et de temps. J'ai moi aussi succombé aux sirènes du marketing et couvert ma progéniture de biens et de cadeaux, et je peux le dire a posteriori, si c'était à refaire, je ne le referais pas. Depuis, j'ai pris du recul et réfléchi à cette consommation effrénée : je me suis rendu compte qu'elle ne correspondait ni à mes valeurs ni à ce que je souhaite inculquer à mes enfants. Consommer ne nous rend pas plus heureux, malgré ce qu'on veut nous faire croire. Si c'était à refaire, je dépenserais le moins possible et j'utiliserai les trucs des mamans minimalistes : bons de réduction, emprunts, troc, achats d'occasion, dépôts-vente, etc. A ce sujet, saviez-vous que jusqu'à l'âge de 3 ans, un tout-petit n'a absolument pas besoin de jouets du commerce ? Il peut jouer avec les objets du quotidien, de la maison (adaptés à lui et à sa sécurité, bien sûr), avec plus de bonheur, et cela libèrera sa créativité et son imagination et l'éveillera bien plus que ces soi-disant jouets d'éveil qui n'ont d'éveil que le nom...

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L'histoire du casino, du passe-temps mondain aux sites de jeux en ligne


Le jeu a toujours fait partie intégrante du quotidien des hommes. Pourtant, le fait de jouer à des jeux de hasard dans un lieu dédié est un phénomène récent, qui remonte au XVIIe siècle seulement. D'où vient la pratique du casino ? Quelle est son histoire, et comment le casino s'est-il développé dans le monde ?

Un lieu de distraction pour les nobles

Comment est-on passé de simples maisons de distraction sans enjeux économiques à une gigantesque industrie dont les derniers avatars sont les sites de casino en ligne en tels que Casinoenligne.ch ? C'est ce que nous allons voir... Le mot "casino" est dérivé de l'italien "casa", et signifie littéralement « petite maison ». Il désignait à l'origine un lieu de détente, non spécifiquement destiné au jeu mais au divertissement en général : vie mondaine, réceptions, théâtre.... Tous les notables italiens possédaient leur casino. L’un des premiers casinos fut érigé dans un palais à Venise, en 1626. Ailleurs en Europe existaient des établissements de jeux appelés « redoute » (de ridotto). Au XVIIIe apparaît un terme allemand, Spielbank, qui correspond à une maison de jeu. Puis, sous l'influence anglaise, le mot casino prend le sens de « club ». En France, c’est sous le règne de Louis XIV que les jeux d'argent et de hasard commencent à émerger, notamment à la cour de Versailles, où la loterie fait des ravages : les courtisans y perdent et y jouent des sommes folles. A partir de 1717, ces jeux sont interdits car ils sont considérés comme nuisibles aux bonnes mœurs et au commerce. Seuls les nobles ont l'autorisation de jouer dans ces lieux. Mais l'engouement de la population pour les jeux de hasard ne faiblit pas malgré l'interdiction, si bien qu'en 1804, Napoléon instaure un organisme officiel régissant les maisons de jeu pour combattre les fraudes et le blanchiment d'argent. Les salles de jeux sont autorisées par un décret en 1806, dans les stations balnéaires, thermales et dans la ville de Paris. Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle qu'on commence à employer le mot casino en France, colporté par les architectes que les écoles des Beaux-Arts envoient se former en Italie. Le casino est d'abord une salle des fêtes ou de spectacles. Le célèbre casino de Monte-Carlo est inauguré en 1863 et le Casino de Paris en 1890.

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7 jolies coutumes, traditions et pratiques de naissance dans le monde

Dans toutes les cultures et à toutes les époques, la naissance d'un enfant est un événement si heureux qu'il s'accompagne de multiples coutumes, célébrations et traditions. Quelles sont-elles et pourquoi existent-elles ? Voici un petit tour d'horizon de jolies coutumes autour de la naissance à travers le temps et les cinq continents.

1. Le ruban du bonheur (Italie)

En Italie, l'avis de naissance se fait en fixant un nœud en tissu sur la porte du domicile, afin que la joie du foyer soit annoncée au voisinage et à tous les passants. Jadis, ce ruban, appelé "fiocco nascita" était de couleur bleue pour un garçon et de couleur rose pour une fille. Aujourd'hui, il se décline dans toutes les teintes. Ce sont généralement les fleuristes qui vendent ces nœuds mais il est possible de confectionner le sien et d'y broder le prénom du bébé. Dans la même veine, il existe la coutume consistant à offrir aux jeunes parents une "camicino della fortuna", une minuscule chemise brodée sans manches, rouge ou blanche, pour porter bonheur au nourrisson. En effet, en italien, "naître avec une chemise" signifie avoir de la chance.   

2. Silvering the baby ! (Écosse, Irlande)

Cette acclamation que l'on pourrait traduire par "Couvrons le bébé d'argent !" correspond à une tradition qui a encore cours en Écosse, en Irlande et dans le nord de la Grande-Bretagne. Elle consiste à mettre dans la paume du nouveau-né auquel on rend visite une pièce en argent. Cette offrande de bienvenue est censée lui apporter bonheur et prospérité. Cette coutume ancestrale était aussi une manière de faire un cadeau aux parents à une époque où les listes de naissance n'existaient pas encore. Selon que le bébé serre la main, ne veut plus lâcher la pièce ou la laisse échapper, on dira de lui qu'il sera économe, dépensier ou riche. De nos jours, la pièce en argent est remplacée par des objets en argent : timbales, hochets, bijoux... Certaines boutiques proposent même de faire recouvrir d'argent les premières chaussures de Bébé pour les conserver telles un trésor.

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